L’écologie c’était simple quand notre monde était simple.
Quand nous étions peu présents dans la nature, notre « écologie était simple « et nous étions capables en tant qu’individus de faire une juste synthèse avec des éléments que nous appréhendions et comprenions pour la plupart. Cela nous permettait d’agir avec un équilibre satisfaisant.
Nous vivions la simplicité du temps court.
Nous étions sûrement en phase avec la nature et, comme elle, nous étions à 10% en compétition et 90% en coopération (Jean-Marie PELT).
L’écologie c’est complexe quand notre monde est complexe.
Aujourd’hui, nous avons colonisé la surface de la terre et, quand nous parlons d’empreinte écologique, nous nous attribuons toute sa surface utile à notre survie, la survie des autres espèces ne devenant plus que la conséquence de notre fonctionnement.
Si nous suivons un tel indicateur, nous sommes désormais contraints de maîtriser la complexité de l’ensemble de notre environnement et son temps long, ce qui dépasse notre capacité personnelle de juste synthèse. Juste synthèse qui nous apporte le sentiment de maîtriser notre vie et nous ouvre à un ensemble de petites satisfactions régulières.
Sans ces petites satisfactions régulières, l'insatisfaction s'installe et nous sommes entraînés vers une vie du toujours plus, vers une vie de compétition, à la recherche d’un bonheur dont les limites sont sans cesse repoussées. La coopération devient accessoire.
La simplification illusoire mène au populisme.
On ne simplifie pas la complexité, entre autre par la synthèse, sans l’assécher et l’appauvrir ; au moment d’agir on se trompe presque à coup sûr. Il n’est pas possible d’appliquer les règles et l’expertise du temps court aux décisions du temps long. Pourtant, certains « pragmatismes » s’en nourrissent et nous mènent à la catastrophe en s’enfermant dans l’autoritarisme.
Éviter le déni d’une complexité qui nous dépasse.
Pour se préparer à un monde de coopération (démocratie coopérative) en restant « présent », la première démarche est de se construire soi-même pour retrouver l’intérêt de chaque instant de vie et éviter ainsi de « buguer ». C’est dans des lieux d’expression de son éthique personnelle que l’on va se construire ensemble et faire émerger une morale collective en se rendant perméable aux expertises des autres dans des domaines de plus en plus larges. Et pour agir, en ayant absorbé, cette expertise choisie et qui nous convient, privilégier des actions où sa juste synthèse personnelle est possible ; en favorisant ce que l’on maîtrise.
La démarche complémentaire est de participer à la vie d’organisations structurées pour construire des nuages de repères et d’actions dans un monde abandonnant la simplicité des équilibres stables, pauvres et rassurants … un bonheur insoutenable sans liberté, pour vivre la richesse apaisée des équilibres instables sans cesse rétablis… et agir collectivement en conséquence !
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